Protection pour une victime de violences en Côte d'Ivoire en raison de son isolement et de sa précarité
La Cour nationale du droit d'asile, dans sa décision du 19 février 2025, retient que la requérante, originaire de Côte d'Ivoire, a su démontrer par ses déclarations et les pièces produites, notamment des certificats médicaux attestant de cicatrices, qu’elle a été victime de mutilation sexuelle, de violences physiques et sexuelles, et qu’elle se trouve dans une situation de grande vulnérabilité (isolement familial, précarité financière, fragilité psychologique). Bien qu’elle ne remplisse pas les conditions pour être reconnue comme réfugiée au titre de la Convention de Genève, il existe des motifs sérieux de croire qu’un retour dans son pays l’exposerait à des risques graves, notamment en raison de l’insuffisance de protection des femmes isolées en Côte d’Ivoire. En conséquence, elle doit bénéficier de la protection subsidiaire (CNDA 19 février 2024 N°25000915).
- décembre 2025
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